L'ère des Muses
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L'ère des Muses

Le roi Poète, créateur éternel, a été enfermé par les sept muses. Alors que les mondes tombent aux mains des cérébrophages, seule l'académie fait front.
 
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 Le Roi Poète, Les Muses, et l'Académie

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TFJDoe

TFJDoe


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MessageSujet: Le Roi Poète, Les Muses, et l'Académie   Le Roi Poète, Les Muses, et l'Académie EmptyVen 4 Sep - 13:18


PARTIE I : Yhl

Le Roi Poète est un dieu, ou, plus précisément, il est le dieu, le créateur, la première étincelle, la première impulsion des centaines de milliers, de millions, de milliards d’univers différents. Aucune gravure, aucun tableau, aucune sculpture ne représente ce dieu, et il n’est cité dans aucun livre sacré. Il est simplement là, présent, sans chercher à être connu des mortels ou à être vénéré, et seuls les plus assidus des voyageurs dimensionnels ont conscience de son existence.
Nul n’est capable d’estimer la durée qui s’est écoulée depuis que le Roi Poète a façonné le premier monde, mais nul doute que cela dépasse l’entendement humain. Ce monde, Yhl, nul n’en a entendu parler. Peut-être qu’en cherchant bien, dans l’une des bibliothèques du multivers, un étudiant assidu pourrait en trouver le nom, mais aucune autre information n’a filtré. Et c’est pourtant sur Yhl qu’est né la plus grand danger du multivers.

Lorsque le Roi Poète façonne un monde, il l’écrit, vers après vers, il compose un poème sans fin qui raconte l’histoire de ce monde qu’il a créé. Yhl fut son premier univers, et les Yhliens, ses premiers habitants. D’apparence diverses et changeantes, et dotés de pouvoirs quasi divins, les Yhliens ne mirent pas longtemps à inquiéter le Roi Poète. Trop puissants, trop ambitieux, le Roi Poète se résolu à les faire disparaître. D’une rature, il réduisit en poussière la totalité de cet univers, et ses habitants avec, avant de recommencer, plus prudemment, à en créer de nouveaux, moins puissants, moins à même de lui faire de l’ombre.

Il érigea un énorme coffre que personne ne pourrait jamais franchir, et y déposa la poussière d’Yhl, avant de jeter le coffre au fin fond du multivers.


PARTIE II : Le Contrat


Yhl aurait pu finir ce jour là, mais les Yhliens n’étaient pas de simples mortels. Un petit groupe d’entre eux, alertés par certains présages, se résolut à fuir Yhl. Personne ne sut comment, mais ils parvinrent à quitter cet univers et à dériver quelques siècles dans le néant absolu que Le Roi Poète viendrait bientôt coloniser.

Ce groupe d’Yhliens se prit à rêver de jeter à bas ce Roi Poète qui avait détruit leur monde et leur race avec. Mais ils savaient qu’ils n’en avaient pas les moyens, et ils patientèrent encore plusieurs millénaires, cachés dans le néant, observant de nouveaux univers naître sous leurs yeux, et perfectionnant leur plan.

C’est dans le néant qu’ils rencontrèrent le Concile Démoniaque, un groupe de paria chassés de divers univers, très puissants eux aussi, et étant à la tête d’armées de créatures sans noms. S’alliant, les Yhliens et le Concile s’infiltrèrent dans le Palais Gris, l’univers originel ou vivait le Roi Poète, et effectuèrent un rituel étrange qui eut pour effet de sceller l’imagination du Roi Poète.

Dès lors, le dieu ne pouvait plus continuer à écrire son poème infini, et tous les univers furent menacés de destruction immédiate. Les Yhliens proposèrent alors au Roi Poète un marché : les Yhliens seraient dès à présent libres de leur mouvement, en droit d’intervenir comme ils le souhaitent sur les différents univers, en échange de quoi ils remettraient, au compte goutte, assez d’imagination au Roi Poète pour lui permettre de continuer à écrire.

Piégé, le Roi Poète accepta et, depuis ce temps, les Yhliens, qui se sont rebaptisés les Muses, cherchent, avec leurs alliés démoniaques, à s’emparer de tous les univers.

PARTIE III : L’université


Un par un, les univers tombèrent, déchirés par les armées démoniaques, leurs plus grands héros broyés par les Muses.

Rapidement, les mortels provenant de mondes utilisant la magie eurent de plus en plus l’occasion de ressentir le danger des démons. Sans avoir forcément conscience de l’existence d’autres univers, les magiciens et devins mortels réalisèrent rapidement qu’ils étaient tous en danger.

Cette époque est légendaire, et beaucoup de récits invraisemblables circulent. On prétend par exemple que Alvin, le fondateur de ce qui allait devenir l’Université, était à la tête d’un monde qui parvint à repousser les démons. C’est peu probable – personne n’a jamais repoussé les démons, au mieux, certains mondes parviennent à les retarder – mais il semble bien, en tout cas, que cet Alvin ai réussi à perfectionner le voyage dimensionnel, et ai commencé à rassembler les plus grands guerriers de chaque univers pour lutter contre le Concile et les Muses.

Aujourd’hui, l’Université représente l’héritage le plus abouti du travail d’Alvin : un univers entier, riche en magie, joyau de science et de culture, accueille ceux qui ont vocations à devenir des « guides » chargés d’aider les mondes assaillis à résister. Des quatre coins du multivers, des élèves rejoignent les rangs de cette institution, et sont entrainés par les plus érudits des enseignants.

L’Université est sous la tutelle du Sénat, une large structure politique dont le rôle principal est de mener la guerre contre les Muses. C’est par exemple au Sénat que revient la lourde tâche de décider si, oui ou non, un monde peut être (ou doit) être sauvé des démons, où si les ressources que son sauvetage demanderait sont trop grandes au vu de son importance stratégique.

Note : Comment fonctionne une invasion démoniaque ?

Les démons vivent dans le néant, le vide qui relie les différents univers. Ils sont attirés par la magie, donc plus un monde utilise la magie, plus il sera facile pour eux de le trouver, et de s’y aventurer. Ainsi un monde tel que la Terre ne pourrait être envahie par une armée démoniaque débarquant d’un coup, ses frontières sont trop solides car la magie y est trop peu présente. En revanche, un petit démon mineur seul pourrait s’y infiltrer, et tenter d’apprendre la magie à certains mortels, ou d’incanter certains rituels, afin d’augmenter le niveau de magie de la planète, affaiblir les frontières, et permettre à d’autres démons de pénétrer dans cette réalité.
Pour cette raison, l’université n’envoie jamais un de ses meilleurs guerriers dans des planètes, car ils possèdent une trop grande puissance magique, qui ne ferait qu’affaiblir encore plus les frontières.
Une fois les frontières tombées, les légions démoniaques peuvent s’y engouffrer, et on assiste en général à quelques heures, quelques jours voire quelques semaines de guerre totale qui s’achèvent dans un bain de sang. Si l’Université décide d’aider cet univers, alors il résiste parfois plus, et certains de ses habitants peuvent être évacués. Mais lutter contre les démons est un combat perdu d’avance.


IV) PARTIE IV : Le Pot

Pendant des éternités, les voyageurs dimensionnels de l’université ont étudiés une zone particulière du multivers : le Pot. Il s’agissait d’une sorte de tourbillon de néant qui repoussait toute tentative d’approche. Bientôt, les spéculations les plus folles commencèrent à se répandre. On disait qu’un dieu résidait là, où que celui qui s’en approcherait trop risquait de créer une réaction en chaine qui pourrait faire sauter le multivers. Pour éviter les risques, le Sénat décida de lui attribuer une garde permanente, La Légion Pandorienne.

Puis, un jour, le tourbillon s’arrêta. Personne ne sait pourquoi. Personne ne sait ce qu’il s’est passé, mais un jour, le Pot s’ouvrit.

Le pot n’était rien d’autres que le coffre où le Roi Poète avait entreposé la poussière des ruines d’Ylh. De cette poussière avait émergé un nouvel univers, puis un autre, et, bientôt, c’était un fragment entier du multivers qui avait existé, isolé des démons, du Sénat, des muses et de l’université, mais baignant dans l’héritage d’Yhl, dans sa magie, et dans l’essence même de ce qui faisait les muses.

PARTIE V : Les Cérébrophages

Dans un univers où les démons et les muses seraient les seuls adversaires, les guides auraient déjà fort à faire. Mais il existe une autre menace, peut-être plus terrible encore que celle des Muses.
Personne ne sait ce que sont les Cérébrophages. Créatures répugnantes, parfois visqueuses, parfois écailleuse, parfois dotées d’ailes, parfois dotées de tentacules, parfois mesurant à peine un mètre, parfois mesurant plusieurs kilomètres, ce sont des parasites qui se nourrissent de l’essence même des mondes. Quand les Cérébrophages s’en prennent à un univers, ils le vident de son existence même.

Aucun guide ne sait d’où ils viennent, et encore moins comment les combattre. Ils voyagent à travers le néant qui sépare les univers les uns des autres, et s’il est possible des battre lorsqu’ils pénètrent franchement dans un monde, ils sont inatteignables pour l’instant tant qu’ils restent cachés dans ce néant, dévorant le monde de l’exterieur.

Même les démons et les muses les craignent, et, s'ils ne sont pas encore extrêmement nombreux, ils représentent, à terme, le plus grand danger du multivers.
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